Si l’échelle de Mohs est la plus connue, il existe plusieurs échelles pour découvrir la dureté des pierres.
On pourra citer par exemple l’échelle de Rockwell, celle de Knoop ou bien celle de Brinell… qui s’adaptent aux matériaux étudiés.
De nombreux minéralogistes ont également contribué à mieux appréhender la dureté des minéraux, comme Abraham Gottlob Werner (qui a été le professeur de Friedrich Mohs), un célèbre minéralogiste d’origine saxonne qui est l’auteur de plusieurs méthodes de classification.
Qui est Friedrich Mohs :
Friedrich Mohs est un minéralogiste allemand, né en 1773 à Gernrode et mort en 1839 à Agordo en Italie qui a étudié à l’university of Halle en Allemagne. Mohs est mondialement reconnu pour son énorme travail de recherche sur les minéraux.
On lui doit notamment l’échelle de dureté qui porte son nom, une échelle qui a un intérêt tout particulier pour nous en joaillerie.
Créée en 1812, c’est l’échelle de prédilection pour mesurer la résistance et la dureté des minéraux. C’est également un excellent test de dureté des pierres.
L’échelle note les minéraux de 1 à 10, du minéral le plus friable au plus dur.
Le plus friable étant le talc (noté 1) et le plus dur connu étant le diamant brut, noté 10.
Cette échelle de dureté compare les minéraux entre eux, en les classant selon la capacité de l’un à rayer l’autre.
Bien souvent, on prend l’exemple d’un ongle qui a une dureté de 2,2 sur cette échelle.
De fait, il peut rayer un minéral ayant une dureté égale ou inférieure à 2 comme du gypse, mais ne peut rayer un minéral supérieur à 3 comme de la calcite. Il se situe entre les deux dans l’échelle de Mohs.
À savoir que les écarts entre chaque notation ne sont pas linéaires et réguliers.
De fait, on s’aperçoit que la différence de dureté entre 9 et 10 est plus grande qu’entre 1 et 9. Ou dit autrement, l’écart de dureté entre le talc (1) et le saphir (9) est moins importante qu’entre le saphir et le diamant (10).
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